Le terme neurodiversité* désigne un fonctionnement cérébral différent qui est observé chez de nombreuses personnes depuis quelques années.  Près de la moitié de la population pourrait être neurodivergente. Derrière ce terme se cache des étiquettes / des labels (voir plus bas). Mais avant d’entrer dans les concepts, souvent enfermant de ces étiquettes, ne pourrait on pas y voir des originalités de fonctionnement, des forces et des qualités? Une fois reconnue, celles-ci peuvent être exploitées par la personne pour vivre une vie, certes un peu différente , mais tellement riche.

Je suis neurodivergente. Je suis hypersensible, dyslexique, j’ai des troubles de l’attention avec hyperactité et j’ai même des troubles du spectre autistique. Longtemps je me suis sentie comme un alien et j’en ai beaucoup souffert. Maintenant que j’en ai reconnu les forces, j’ai une vie bien remplie, je crée beaucoup de choses différentes et je suis heureuse…

Les personnes neurodivergentes sont pour moi des personnes hyperconscientes de tout ce qui se passe autour d’elles.  Il existe une originalité de fonctionnement qui peut-être une réelle force si elle n’était pas vue comme une bizarrerie ou un tort. 

Et si votre différence pouvait être une force? * Les termes neurodivergence et neuroatypie sont régulièrement utilisés. Je ne les partage pas car il créé pour moi une exclusion plus qu’une inclusion.

Les labels :
Les hypersensibles, les hauts-potentiels (surdoués, douance), les troubles du spectre autistique, toutes les formes de dys- (lexie, graphie, orthographie, caluculie, praxie), les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), également bons nombre de dépression et anxiété cachant les « terrains » précités. 

Ma vision de la neurodiversité est que nous sommes en présence de personnes particulièrement conscientes de tout ce qui les entoure. Cette hyperconscience est caractérisée par une grande quantité d’informations captées par la personne  aussi bien internes (corprelle) qu’externes et que la personne n’arrive pas à gérer. Et pourtant il existe de nombreuses possibilités

La première étape est de reconnaitre cette hyperconscience et qu’elle n’est pas un tort !
Deuxième étape : procurer des outils pratiques pour permettre de gérer et d’en faire même une force.